C'est dur ce genre d'articles, j'évite en général de me les infliger.
Mais je peux pas m'empêcher de réagir sur la partie technique. Y a rien qui va:
Pour accéder aux photos grisées découvertes dans les conversations Skype de ce téléphone sans carte SIM, il est nécessaire de connecter l'appareil à internet. Mais le commissariat de Carpentras, à l'époque, n'est pas équipé du wifi. Laurent Perret se positionne alors à la fenêtre de son bureau pour capter le réseau de l'hôtel en face. Sur les premières photos apparaissent des jeunes filles de 16 à 18 ans, endormies et attachées "style sado-masochiste".
Puis "d'un seul coup, je me rends compte que la première conversation disparaît et que la deuxième conversation disparaît. Tout de suite, je coupe le wifi et je mets le téléphone en mode avion". Le policier comprend que Dominique Pelicot est en train d'effacer des données à distance. Il faut réagir vite et figer les messages pour ne pas qu'ils disparaissent. Les téléphones sont alors envoyés à une unité spécialisée en cybercriminalité pour éviter la perte de preuves.
Donc si je comprends bien, si le commissariat avait eu le wifi, si ce policier avait lancé son enquête le jour d'après, toutes les preuves disparaissaient? Bravo à sa présence d'esprit, mais on en est vraiment à ce niveau de sous-équipement et d'impréparation chez les personnes qui "exploitent" les téléphones?